Je suis malade quand il faut sortir,
heureux quand arrive le soir. Mon esprit semble s'être égaré dans
une atmosphère douce-amère. Je m'y sens bien tout autant qu'elle me
brûle le cœur. Je souris pour ne pas qu'on me pose cette question
qui me tape tant sur les nerfs : "Ça va ? T'es sûr ?"
Mais ferme-la je ne te demande pas si ça va moi !!!
Je n'aime pas
ça mais j'aime encore moins quand tu fais l'inverse ! Rien ne me va.
Éternel insatisfait je deviens, éternel souffre douleur de toi je
fais. Dieu sait à quel point j'aimerais tout quitter pour ne pas te
faire subir ce mal dont je ne pourrai expliquer la raison de sa
présence, mais les sentiments m'empêchent de me décrocher de
toi.
Je vais bien. Je vais mal. Je vais... Comment je vais ? Si on
te demande tu diras que tu n'en as strictement aucune idée.
Le
temps est aussi rapide qu'un sénior en apesanteur. Les secondes sont
des minutes, les minutes de heures, et les heures des jours. J'ai
l'impression d'avoir trop de temps pour une si petite vie. Que le
créateur a mal estimé mon espérance de vie. Comme dirait l'autre,
il a eu les yeux plus gros que le ventre. Le pauvre il va se manger
une bonne indigestion.