La sensation d'être vide à l'intérieur et en même temps pas tant que ça. Une rage intérieure nous ronge et on ne demande qu'à s'en débarrasser. On veut hurler sa douleur au monde. Nous sommes un nuage noir enfermé dans une jolie coquille. On veut cracher à en pleurer. Fumer à en crever. On veut que la terre arrête de tourner. Que le monde s'arrête. On veut s'endormir pour ne jamais se réveiller. Je suis corps. Je suis orage. Toute trace d'âme a disparu. Je suis mort vivant. Je suis mort à l'intérieur mais toujours en fonction.
Une rencontre. "La" rencontre. Celle qu'il fallait - ou non selon le point de vue. Cette rencontre qui t'envoie au paradis. Cette rencontre qui te fait tout oublier. Les soucis s'en sont allés se promener. La tristesse évaporée. Tout n'est plus qu'un lointain souvenir. Parce que cette personne là, celle que tu accepté de rencontrer sans savoir pourquoi, t'a montré que le bonheur existait. Un sourire. Un regard. Des mots que l'on dévore. On ne sait plus où donner de la tête mais on sait encore moins où va le cœur. Car la face cachée de ce bonheur, c'est que la personne qui t'aime et que tu aimes -du moins c'est ce que tu penses, t'attend à la maison. Pendant qu'il t'imagine passer la soirée avec une amie, tu es en réalité avec une personne qui te fait de plus en plus chavirer le coeur. Mais peu importe, tu n'y penses même pas. Ton côté sombre t'inonde d'égoïsme et tu ne penses qu'au bon moment que tu es en train de passer. Puis vient le retour à la réalité. Toutes ces questions qui te tourmentent. C'est vertigineux tu ne sais plus quoi faire. Qu'ai-je fait ? Et si je m'étais trompé dès le début ou bien à l'inverse avais-je commis la pire faute de ma vie ? J'ignore où aller. Le risque s'est introduit dans les deux chemins. Pourrais-je revoir mes citations et me dire "qui se ressemblent s'assemblent" ou continuerais-je de penser que si les opposés s'attirent c'est qu'ils peuvent construire quelque chose !? Tout se bouscule. J'ai l'impression d'être dans un interminable "Grand 8". Je me perds
1. Silenvie le 21-11-2016 à 23:51:56 (site)
La résilience, la rencontre avec nous même.... Chaque jour je remercie d'avoir pu me rencontrer.
Sylvie.
2. Didouux le 22-11-2016 à 03:34:00 (site)
Bonjour Sylvie,
Je suis content de voir que je ne suis pas le seul à ressentir cette émotion et je suis heureux que vous ayez pu vous trouver.
Bonne journée
Dylan
3. Silenvie le 22-11-2016 à 16:30:25 (site)
Quand l'ombre dure une vie entière et que nous comprenons que nous seuls pouvons appuyer sur l'interrupteur pour vivre dans la lumière.... On se comprend entre ... illuminés
Un sourire que l'on retient, une larme qui coule. Une odeur, un aliment qui nous fait repenser à cette personne. Cette personne que nous avons tant tenté de refouler de notre esprit. Cette personne qu'on aurait aimé ne jamais rencontrer. Et pourtant celle qui hante le plus notre esprit. Comme si le mal nous attirait plus que le bien. Comme si l'être humain ne retenait que ce qui fait souffrir. Une sorte de masochisme aigüe. Quand le bonheur vient le mal laisse toujours une trace alors que quand le mal se pointe, c'est comme si le bonheur n'était jamais apparu. C'est étrange comme sensation mais incontrôlable. C'est plus fort que nous. Comme si nous étions des Caliméro. Une souvenir et son image nous revient en tête. Un souvenir et on efface le rayon de soleil qui éclaire notre vie. Tout cela parce que du mal on en guérit jamais, on vit avec. Et parfois, comme tout, c'est dur à supporter. On encaisse on prend des coups, sans rien dire, et une goutte d'eau fait déborder le vase. Les poings qui se défoulent sur les murs, les bras qui envoient valser des chaises des miroir de la vaisselle. Des larmes qui déferlent et un corps impuissant. Incapable de se raisonner de se calmer. C'est l'apocalypse. Dans notre tête ça explose ça se déchire ça brûle. C'est comme des milliers de météorites qui nous atterrissent dessus. Mais nous ne pouvons rien faire. Nous sommes trop impuissants face à ce qui est en train de se passer. Chut. Vous entendez ? Tic ! Tac ! Tic ! Tac! L'orage est passé. Seule une légère brise de larmes continuent de couler mais dans un silence apaisant, relaxant. Comme si nous étions délivrés d'un démon qui nous possédait. Nous sommes alors comme exorcisés. Comme le dit le proverbe "après la pluie le beau temps". C'est vidés de toute énergie que nous nous assoupissons dans la plus grande sérénité et comme si on nous envoyait dans un autre espace-temps, une autre dimension, on se réveille rayonnant, ravissant, comme si rien n'était arrivé. Tout ça pour dire qu'un moment donné à force de tout garder en soi, on perd le contrôle de nous-même. Alors au lieu de tout garder pour soi, vaut mieux péter une crise de nerfs sur le moment nous supporterons mieux une simple tempête qu'une tornade.
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